Un couple victorieux |
Fiche technique
Titre : Chance pe dance
Traduction : "Danse quand le hasard s'y prête", c'est à dire "Saisis toute opportunité"
Année : 2010
Durée : 2h38
Réalisation : Ken Ghosh (né en 1966), qui a réalisé trois films avant Chance pe dance.
Une star au générique
Le film est construit autour de Shahid Kapoor (né en 1981), séduisant et danseur hors pair. Le rôle féminin de Tina, un peu plus faible, est tenu par Genelia D'Souza (née en 1987, et connue surtout pour ses rôles dans des films en tamoul et telougou).
Mohnish Bahl incarne le producteur peu fiable, tandis que l'attachant Parikshit Sahni (né en 1940) joue le malheureux père de Sameer.
On retrouve Satish Shah dans son rôle habituel et décalé de directeur d'école.
L'histoire en deux mots
Sameer est venu de Delhi pour faire sa place à Bombay, dans l'univers couru et clos du cinéma de Bollywood. Il y rencontre Tina, chorégraphe sur le même difficile chemin de la gloire. Du talent, beaucoup de travail, et une foi indestructible face à des sociétés de production sans vergogne, des amis qui n'en sont pas, l'importance d'un réseau qu'ils n'ont pas.
Sameer à la rue trouve un poste de professeur de danse dans une école (fin de primaire - début de collège). Ce qui donne lieu à de rafraichissantes séquences avec les enfants.
L'envers du décor
Ce joli conte de fée nous offre le portrait de jeunes toujours au bord de la précarité, mais dont l'enthousiasme et la ténacité restent inentamés. C'est le destin fréquent et destructeur des jeunes provinciaux montés à Bombay pour y devenir des stars, et qui courent après les petits boulots pour survivre, en attendant d'être "découverts".
La romance est attendue entre la chorégraphe et le bel acteur et danseur qu'est Sameer, mais certainement moins amère que dans Luck by chance, film plus cynique et critique envers les hommes et leur arrivisme. Ici sensualité et complicité sont au rendez-vous.
La nouvelle maison de Sameer |
Une sympathique autocritique
Le montage est soigné et énergique, et on a plusieurs scènes fantaisistes assez magiques dans la ville. Le monde du cinéma est un peu égratigné mais en sort l'honneur sauf (ne pas oublier au passage que Shahid Kapoor est un enfant du sérail).
Le film est sympathique. Les personnages sont attachants parce qu'entiers. On aurait aimé en savoir un peu plus quant à la partie mélodramatique qui se passe à Delhi (on détruit la boutique du père, mais cela reste énigmatique).
Danseur !
On verra surtout le film pour la grâce du danseur exceptionnel qu'est Shahid Kapoor, en plus d'être bel homme. Pour les chansons et les chorégraphies extrêmement contemporaines, du grand Bollywood depuis le générique d'ouverture jusqu'au générique de fin (qui contient un bêtisier).
Le grand jeu |
Chansons
La plupart des excellentes chansons du film sont d'Adnan Sami Khan (musique) et Irfaan Siddiqui (paroles).
Comme cette entrée en matière dans sa prise de poste à l'école (1mn55), Just do it.
Bande-annonce
2mn avec sous-titres anglais
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