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| Affiche du film |
Fiche technique
Titre : The Hundred-Foot Journey
Traduction : "
Le voyage de trente mètres", repris en français sous le titre mièvre Les recettes du bonheur
Année : 2014
Durée : 2h02
Production : Steven Spielberg
Ce n'est pas un film de Bollywood puisqu'il s'agit d'un film américain, réalisé par Lasse Hallström (né en 1946), de nationalité suédoise. La magie du cinéma qui réunit. Et c'est A.R. Rahman (déjà engagé également pour Slumdog millionaire).
Box office
(environ, en raison des arrondis et des taux de change entre roupies, dollars et euros)
Budget : 20 millions d'euros
Recette : 85 millions d'euros
Une distribution comme on les aime
Chez les ainés, on retrouve l'impeccable Helen Mirren dans une trajectoire initiatique rare (Madame Mallory revêche mais finalement compréhensive) en face du regretté Om Puri, au mieux de sa forme dans le rôle de Monsieur Kadam, régnant de manière bon enfant sur ses cinq enfants.
Hassan, le cuisinier surdoué mais en exil est incarné par Manish Dayal, aux côtés d'une Charlotte Le Bon (charmante Marguerite) qu'on voit malheureusement peu à l'écran.
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| Marguerite et Hassan, les champignons, la pêche |
Juhi Chawla, une grande dame du cinéma indien depuis la fin des années 1980, joue le rôle de la mère du cuisinier, dans des flashbacks indiens réussis (il faudrait goûter un jour à cette soupe d'oursins).
Etonnant Michel Blanc dans le rôle du gourmand maire du village.
Une rivalité culinaire
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A gauche le restaurant étoilé, à droite la gargote indienne |
La famille indienne Kadam, exilée en Grande Bretagne trouve que les légumes y manquent de saveur. La famille vient tenter de se faire une existence en France.
Cette famille pittoresque ouvre par hasard un restaurant au fin fond de la campagne, en face d’un restaurant étoilé. La guerre est vite déclarée entre la propriétaire Madame Mallory, et Monsieur Kadam, ce père veuf et vieillissant.
Un conte de fée gastronomique
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| Complétement folklorique |
Après une trépidante scène de marché indien, le film se déroule dans le Tarn et Garonne, plein de bons sentiments, il évoque un fond raciste vite combattu et surmonté. C'est un vibrant ode à la cuisine, agréable et instructif, malgré des facilités et des clichés par-ci par-là. Nos papilles se régalent. Hassan apprend la cuisine française, jusque dans ses raffinements moléculaires dans un Paris de carte postale.
On circule joyeusement de l'anglais, à l'hindi en passant par le français. Avec un grand rêve d'harmonie et de partage, culinaire, culturel, humain en somme.
L'aventure gastronomique est doublée du voyage social et de l'ascension professionnelle qu'effectue Hassan, né en 1990 et qui a traversé les tragiques troubles interraciaux du Mumbai des années 1990. Les bons seront récompensés.
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| La leçon inversée de l'omelette |
Bande-annonce
Avec de possibles sous-titres français (2mn28)
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