Affiche principale du film |
Vikas Bahl
C'est Vikas Bahl (né en 1971 à New Delhi) qui nous régale à nouveau, après le charmant Queen sorti deux ans plus tôt, en 2013.
A la production, le célèbre Karan Johar s'associe au non moins célèbre Anurag Kashyap (Gangs of Wasseypur).
Fiche technique
Titre : Shaandaar शानदार en hindi et شاندار en ourdou
Traduction : splendide, majestueux
Année : 2015
Durée : 2h22
Un succès relatif
(environ, en raison des arrondis et des taux de change entre roupies, dollars et euros)
Budget : 5 millions d'euros
Recette : 9 millions d'euros
Source boxofficeindia.com
L'histoire en deux mots
De multiples personnages pour orchestrer le mariage de deux êtres, et surtout l'alliance économique de deux familles secrètement désargentées. Ce mariage fastueux se passe à Londres, car on reste encore dans la promotion du succès de la diaspora indienne chez son ancien maître britannique.
En arrière-plan du mariage, on assiste à la rencontre de deux jeunes gens pétillants, Alia et Jagjinder.
Personnages
La jeune Alia Arora est facétieuse mais insomniaque. C'est Alia Bhatt (vue notamment avec plaisir dans Gangubai Kathiawadi comme dans Gully boy) qui l'incarne.
Jagjinder Joginder (en super danseur sikh) est porté par l’irrésistible Shahid Kapoor.
La présence de l'actrice Shushma Seth (née en 1936, elle a survolé des décennies de cinéma indien) dans le rôle de la grand-mère ajoute un piquant nostalgique.
Parmi les invités : un caméo de Karan Johar.
Les deux bons acteurs que sont Shahid Kapoor et Ali Bhatt portent avec entrain ce film délicieusement léger et fantaisiste.
L'intérêt du film
Le rythme et l'image sont maitrisés, avec un mélange rafraichissant et inventif d'images animées (le début notamment) et de scènes tournée. Le film Hum Hum (2004) jouait sur la même fantaisie presque enfantine.
On se fait plaisir sur des musiques un peu jazz.
Un bémol : le côté mièvre
Le coté fleur bleue rend le bonbon un peu trop sucré, ce que ne rattrapent malheureusement pas certaines incohérences dans le scénario. Ne pas s'arrêter à la morale un peu fade de l'ensemble. Une des forces du film est son credo inclusif et bienveillant : on défend les femmes rondes, on se moque des corps bodybuildés (tellement à la mode depuis un moment).
Les Indiens toujours à l'assaut de l'ancien colon
Les costumes très British aux allures de gangster sont sophistiqués et presque fantasmatiques, dans le milieu aisé du monde des affaires. Le monde leur appartient.
La vie facile |
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