Affiche du film |
Fiche technique
Titre : Mohabbatein en hindi : मोहब्बतें, en ourdou : محبتیں
Traduction :
Les sentiments, Histoires d'amour
Le film est sorti et connu en France sous le titre La famille indienne.
Année : 2000
Durée : 3h36
Réalisation : Aditya Chopra, qui avait réalisé en 1995 Dilwale Dulhania Le Jayenge
Le film est production par la maison familiale Yash Raj Films. Les musiques composées par le duo Jatin Lalit, portent les chorégraphies enjouées de Farah Khan. C'est la grande Lata Mangeshkar et Udit Narayan qui interprètent les chansons.
Autres affiches du film, assez kitsch |
Large succès public et critique
(environ, en raison des arrondis et des taux de change entre roupies, dollars et euros)
Budget : 2 millions d'euros
Recette : 10 millions d'euros Source boxofficeindia.com
Le film est sorti en France, et se trouve (pour une fois) en DVD.
Un DVD que l'on peut se procurer facilement |
L'histoire en deux mots
Le scenario - simpliste - s'inspire du film américain de Peter Weir, Le cercle des poètes disparus (1989).
C'est à Gurukul, université de type britannique, que le film se déroule. Au premier plan, le rigide directeur de l'école et un jeune enseignant tout juste embauché.
Au second plan : un trio béat d'étudiants, que l'absence de filles sur le campus ne satisfait pas tout à fait. Le monde étant bien fait, le campus masculin est voisin de l'université des filles.
Au troisième plan, le village d'à côté et ses personnages colorés, le lieu possible des rencontres entre filles et garçons.
Les trois amis |
Une distribution factice
Un trio magique
Shah Rukh Khan interprète Raj Aryan, et est comme toujours un ravissement, y compris quand il en fait trop, dans ce rôle de musicien improbable et attachant. Couleurs pastel et pull sur les épaules resteront longtemps sa marque de fabrique.
Une volonté de revanche |
Amitabh Bachchan incarne de manière monolithique un patriarche crédible. Aishwarya Rai Bachchan est merveilleuse dans le rôle de Megha et son fantôme.
Un amour éternel |
Des rôles secondaires moins puissants
Le second trio composé des trois jeunes étudiants, et leurs moitiés féminines, est sympathique, mais n'est pas forcément à la hauteur de la tête d'affiches.
Côté villageois, la distribution et l'interprétation ont malheureusement également moins de tenue, dans ce film qui se voulait ambitieux. Anupam Kherr fait le pitre de manière peu convaincante.
Un film sentimental et positif
Le scénario est un peu léger, mis en regard de la durée du film (3h36), mais l'ampleur des décors, le magnétisme des acteurs et le montage précis donnent suffisamment de rythme pour que le plaisir soit au rendez-vous.
Une critique édulcorée d'un enseignement austère
La remise en question de la devise "tradition excellence discipline" est questionnée de manière peu approfondie. Et la critique reste ici moins pertinente que dans un film comme 3 idiots.
Un conflit générationnel
C'est le balancier fondamental du film de Bollywood : d'un côté les aînés et la vénération qu'ils attendent, le respect des traditions pour maintenir un monde immuable, de l'autre la nouvelle génération, sa vitalité, ses aspirations, son goût pour une existence plus libre et plus sincère. Les affrontements sont tranchés.
Les ainés mis en question |
L'arrière-plan des trois couples d'étudiants sont peu utiles au vrai sujet du film, et les interruptions quelquefois intempestives (a fortiori parce que les six acteurs sont loin d'être aussi charismatiques que le trio de tête d'affiche).
Un amour perdu
Raj a perdu son amour, et ce n’est pas la musique qu’il vient incognito enseigner mais l’amour et la lumière. Son obstination a faire entendre à celui qui ne sera jamais son beau-père une autre voix, une autre version de l'histoire est émouvante. Ici pas d'aigreur, seulement une colère juste et constructive, déroulée avec finesse.
Chansons
Pour donner une idée de l'ambiance et apprécier les voix enchanteresses de Lata Mangeshkar et Udit Narayan, la chanson Humko Humise Chura Lo, (Dérobe-moi à moi-même).
Et la bande-annonce pour vous donner envie
Une bande-annonce dramatique comme il faut, avec des sous-titre anglais (3'21).
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