Hrithik Roshan

En 2017

Une famille de cinéma

ऋतिक रोशन

Né en 1974 à Bombay, dans un milieu à la fois penjabi et de cinéma. Son père Rakesh Roshan est à la fois producteur et réalisateur, et n'hésite pas à inclure Hrithik dans ses films, dès l'enfance (1980), pour des petits rôles et des danses endiablées.

En pleine jeunesse

D'autant plus que ce fils a une enfance compliquée : un sixième doigt à la main droite (un double pouce qu'on voit souvent à l'écran), et un important bégaiement - surmonté à coup de séances d'orthophoniste qui rendent sa diction aujourd'hui si rapide...

De confession hindoue, il épouse une musulmane, l'inverse de ce qu'a pu faire Shah Rukh Khan. Deux fils et un divorce plus tard, le voici au sommet d'une carrière qui a eu des hauts et des bas.

En deux mots

Un acteur qui a misé sur sa musculature

C'est un acteur ambivalent. On ne sait pas très bien s'il est beau garçon, mais ce qu'il y a de sûr c'est qu'au long de sa carrière, il joue de manière approximative (soit il est triste soit il est en colère, grosso modo).

Mais il danse formidablement bien, on n'irait voir ses films rien que pour ses pas élastiques et virevoltants. Et aussi il a un charme fou, irrésistible, incompréhensible. Son mètre 84, sa silhouette déliée, ses yeux verts, son sourire, ses cheveux dans le vent... Allez savoir.

Egarement

Il s'égare ces derniers temps dans un bodybuilding (voir la photo, marcel blanc en version soft - d'autres photos sont accessibles en ligne, d'un physique monstrueux, aussi vain qu'excessif), qui laisse présager un vieillissement compliqué.

Le bon côté, c'est qu'il y a des cinéastes qui savent voir le potentiel de ce saltimbanque : par exemple dans Zindagi na milegi dobara, il offre un portrait d'homme contemporain, nuancé et attachant.

Il a encore du mal à trouver sa place et les rôles qui lui conviennent.

Dans Koi mil gaya

Une carrière en dents de scie

Du succès au début, puis un grand creux avant une remontée depuis 2003. Il est aujourd'hui un des cinq acteurs les plus payés du cinéma indien.

Kabhi Khushi Kabhie Gham (2001) 

Titre traduit par La Famille indienne

Un film culte

Koi... mil gaya (2003)

Titre qu'on peut traduire par "J'ai rencontré ... quelqu'un". Immense succès commercial entre E.T. et Avatar... Fantaisiste et agréable, très "tout public".

Un garçon simplet

Krrish (2006) et Krrish 3 (2013)

La métamorphose

C'est la suite de Koi mil gaya. On ne sait pas ce qu'il est advenu d'un Krrish 2, mais on passe ensuite au 3 (c'est un peu l'Inde).

Dhoom 2 (2006)

Jodhaa-Akbar (2008)

Magnifique fresque d'Ashutosh Gowariker (celui de Lagaan). Sensuel et envoutant.

L'élégance moghole

Guzaarish (2010)

Un succès mitigé, pour ce mélodrame de Bhansali qui décrit le parcours d'un paraplégique, un rôle que Roshan tient à contre-courant de sa fluidité plastique.

Zindagi na milegi dobara (2011)

Une réussite cinématographique, critique et publique. Peut-être le meilleur rôle de Roshan, dirigé avec finesse par Zoya Akhtar.

Dans le rôle d'Arjun

Bon business-man

Comme Shah Rukh Khan, il fait flèche de tout bois : sur scène dans des spectacles XXL aux États-Unis, au Canada ou en Afrique du Sud, à la télévision dans des shows divers et variés, et dans la mode, avec sa ligne de vêtements (HRx) depuis 2013.

Sans oublier ses contrats publicitaires nombreux et certainement lucratifs (Coca-Cola).

Une reconnaissance internationale

En 2011 il entre chez Madame Tussaud, à quand sa statue de cire au musée Grévin ?

Hrithik (en costume) et son double

Dansons !

Une scène dansée de Koi mil gaya : délicieusement délirante et kitsch, entre Roshan (au hideux pantalon rouge) et Preity Zinta-à-la-fossette, un peu dépassée.

It's magic.