Kabhi alvida naa kehna

Affiche des superstars du film

Fiche technique 

Titre : Kabhi alvida naa kehna


Traduction : 
Ne jamais dire adieu

Année : 2006

Durée : 3h12

Réalisation : Karan Johar, dont c’est le troisième des six longs métrages, après Kabhi khushi khabhie gham (2001) et avant My name is Khan (2010). 

Un grand succès public

(environ, en raison des arrondis et des taux de change entre roupies, dollars et euros)                                 Source wikipedia

Budget : 5,5 millions d'euros

Recette : 15 millions d'euros

Et la brochette de stars n'est pas sans influence sur le succès de ce film masala, Shah Rukh Khan, les Bachchan père et fils et du côté féminin : Rani Mukerji et Preity Zinta (les deux partenaires de Shah Rukh Khan dans Veer-Zaara deux ans plus tôt).

Les Bachchan père et fils

L'histoire en deux mots

New York, sa diaspora indienne, jeune, dynamique, victorieuse.

Le destin de deux couples s'entrecroisent.

Dev, un ancien joueur de football à la trajectoire brisée, est marié à Rhea, investie dans une carrière brillante de rédactrice de magazine de mode. La dissymétrie de leur succès rend leur complicité de plus en plus fragile.

Dev et Rhea

Maya est une femme tranquille, qui travaille comme institutrice. Son mari Rishi est plus extraverti, il est organisateur de soirées et événements. Leur vie sexuelle n'est pas florissante.

Maya et Rishi

Chacun va mettre en question son mariage et ses dysfonctionnements, et surtout ses aspirations, jusqu'à l'éclatement.

Un personnage masculin ambigu

En personnage secondaire facétieux, le père de Rishi, Amitabh Bachchan, homme à femmes en forme, qui met une touche de légèreté dans un film mélodramatique. De même que Kiron Kher, qu'on a toujours plaisir à retrouver.

Amitabh dans le rôle à contrepied du père de Rishi

Love, drama, music

Un film total qui joue sur plusieurs tons, mais dont la force réside dans le sujet abordé au-delà de l'éloge de l'amour authentique (qui enfonce les portes ouvertes). Un divertissement progressiste en somme.

Une des nombreuses scènes dans la gare ferroviaire

Mariage

Pour les Indiens, on ne plaisante pas avec le mariage, qu'il soit arrangé ou non. Le divorce, le célibat (surtout des femmes) tout comme l'adultère (surtout des femmes) sont des sujets très peu abordés dans le cinéma de Bollywood, et s'ils le sont c'est avec un fond de morale inacceptable pour un public occidental.

Adultère

C'est ici le sujet sulfureux de l'adultère qu'aborde Karan Johar, et en arrière-plan tout autant l'idée que des couples peuvent être mal assortis, que la vérité selon laquelle on change au fil du temps, et pas nécessairement dans la même direction que son partenaire. On nous épargne ici une morale cinglante, c'est déjà une vraie respiration dans un cinéma souvent conservateur.

Sexe

Le film parle à demi mots de la vie sexuelle mal assortie de l'un des deux couples, ce qui est en général un non-sujet à Bollywood. 

On assiste à une scène sexuelle osée pour notre contexte frileux. Dont on ne sait si elle est isolée, ou répétée comme une relation parallèle à leurs mariages.

Bande-annonce

Kitsch à souhait...

Sans sous-titres parce que sans paroles (ou presque).



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