Rani Mukerji

Rani Mukerji en 2019

Une petite dame...

Rani (la Reine) Mukerji est née le 21 mars 1978 à Bombay, et revendique son identité bengali

Du haut de son 1,56 mètre, elle a d'abord pratiqué la danse odissi avant de rejoindre en 1998 l'univers de Bollywood, par la romance pleine d'énergie qu'est Kuch kuch hota hai

Son nom en jolis caractères bengali : রাণী মুখার্জী

Affiche de Kuch kuch hota hai

 ... dans une grande famille

Dans la famille hindou Mukerji (Mukerjee ou Mukherjee) ou plutôt Mukherjee-Samarth, tout le monde fait du cinéma depuis les années 30, comme par exemple sa cousine Kajol. 

Ram Mukherjee, le père de Rani, est cinéaste, sa mère chanteuse de play-back.

Un mariage cinématographique

Rani Mukerji épouse en 2014 le cinéaste Aditya Chopra.   

Aditya Chopra ce sont des films mythiques comme Dilwale Dulhania Le Jayenge (1995), qui a lancé la carrière de Shah Rukh Khan et Kajol, comme Mohabbatein (2000), qui a relancé la carrière en berne d'Amitabh Bachchan.
On peut citer aussi le grand succès que fut Rab Ne Bana Di Jodi en 2008 et de l'amusant Befikre en 2016.

Une filmographie ascendante

Avec sa voix rauque et sa belle énergie, c'est une des actrices les plus populaires, les plus réjouissantes et les mieux payées du cinéma indien depuis les années 2000, et elle compte aujourd'hui une cinquantaine de rôles, petits et grands. 

Elle pétille dans des films mineurs et grand public comme :

Chalte Chalte (2003) 

Une des affiches osées de Chalte chalte

Hum Tum (2004) 

et son mélange plein de fraicheur de dessins animés, et la compagnie de Saif Ali Khan.

Une des affiches de Hum tum
 

Veer-Zaara (2004)

Film plus ambitieux sur les tensions indo-pakistanaises, où elle endosse le rôle austère de l'avocate, face à un Shah Rukh Khan héroïque et une Pretty Zinta malheureusement quelquefois approximative.

Une des affiches du film Veer-Zaara

ou la comédie de gangsters Bunty Aur Babli (2005) avec Abhishek Bachchan (dont il se tourne une suite en 2020).

Vers des rôles plus construits et dramatiques

Rani a su faire sa place dans un cinéma plus intimiste et engagé : 

Kabhi Alvida Naa Kehna (2006)

dans lequel Karan Johar évoque de manière franche la question de la fidélité conjugale, sujet tabou dans le cinéma de Bollywood.

Affiche de Kabhi alvida naa kehna

Black (2005)

où elle interprète un personnage sourd et muet.

Une des affiches de Black, avec l'ambiance gothique

et aussi dans des thrillers

No One Killed Jessica (2011), enquête sur le meurtre d'une jeune femme.

Affiche du film No one killed Jessica

L'envoûtant film policier Talaash: The Answer Lies Within (2012)

Ou encore la dénonciation du trafic humain dans Mardaani ("Masculin") en 2014.

En flic dans le film Maardani

Son côté déluré lui permet de s'approprier avec panache à plusieurs reprises des rôles de prostituée, comme dans le film de Bhansali Saawariya.

En prostituée flamboyante dans Saawariya

De grands bonheurs

En Mary Poppins dans le film de K. Kohli Thoda Pyaar Thoda Magic en 2008 ("Un peu d'amour, un peu de magie"), elle dépoussière le rôle de manière réjouissante.

Elle se travestit en homme pour  jouer au cricket, dans la seule équipe locale (masculine), dans le très réussi Dil Bole Hadippa!, une comédie romantique de 2009 par Yash Raj. Elle y donne la réplique à un Shahid Kapoor impeccable.

Une des photos du film Dil bole hadippa!

Pour conclure

Choisir un film parce que Rani joue dedans, c'est une bonne façon de se faire plaisir.